Partager un logement étudiant : Colocation vs Sous-location !
Attention, sujet sensible ! A la recherche d’un logement étudiant, on vous propose une sous-location dans un appartement ? Si la proposition peut être très tentante, car vivre à plusieurs comporte de nombreux avantages, il est important de bien comprendre la différence entre sous-location et colocation.
Que dit la loi ? Quelles obligations? Quels risques ? On vous explique tout !
Sous-location vs colocation : quelles différences ?
Si elle était un mode de logement encore alternatif il y a quelques années, aujourd’hui, tout le monde connait et plébiscite la colocation !
Pour résumer la chose, la colocation consiste tout simplement à partager un logement entre plusieurs locataires, tous liés au même propriétaire par un contrat de colocation.
Les occupants du logement partagent donc non seulement un lieu de vie mais aussi le loyer et les charges, que chacun règle indépendamment des autres au propriétaire.
Concernant la sous-location, on est dans un tout autre registre. Car, dans ce cas de figure, c’est le locataire titulaire du bail qui loue lui-même tout ou partie de son logement à une autre personne.
Il reste donc le seul et unique responsable de la location envers son propriétaire :
- vis-à-vis du paiement du loyer
- concernant les dégâts locatifs.
Sans contrepartie financière, on ne peut par contre pas parler de sous-location. La sous-location implique forcément le paiement d’un loyer.
Sous-location : est-ce légal ?
Il s’agit d’être extrêmement vigileant quand on parle de sous-location !
En effet, pour qu’elle soit légalement reconnue, la sous-location doit obligatoirement être autorisée par écrit par le propriétaire du logement.
Et le loyer payé par le sous-locataire ne doit bien évidemment pas être plus élevé que celui du locataire principal ! On le rappelle au cas où 😉
Attention donc : si vous sous-louez votre logement sans autorisation de votre propriétaire, celui-ci pourra demander et obtenir la résiliation de votre bail . Alors, mieux vaut être prudent et obtenir préalablement l’accord de votre bailleur avant de vous engagez dans ce processus !
Les risques en cas de sous-location non déclarée
Outre le risque de résiliation du bail par le propriétaire, on a souvent tendance à oublier qu’une sous-location non déclarée a de nombreux autres inconvénients, tant pour le locataire que pour son sous-locataire.
En tant que locataire, si la sous-location n’est pas autorisée, c’est simple : vous ne disposerez d’aucun recours ! Et donc rien n’obligera votre sous-locataire à payer le loyer ou à quitter les lieux en cas de souci…
En tant que sous-locataire, vous n’aurez de votre côté le droit à aucune aide au logement ni aucun justificatif de domicile à produire en cas de besoin… Et si le locataire principal résilie son bail, vous devrez également partir sans pouvoir bénéficier d’un transfert de bail.
A bon entendeur…